L'entrepreneuriat au féminin sans filtre - Les filles Fattoush
En l'honneur de la Journée internationale des droits des femmes, nous donnons la parole à des femmes qui nous inspirent par leur vision de l'entrepreneuriat au féminin. Par le biais de questions et réponses courtes, nous les découvrons sous un angle que nous n'avons pas l'habitude de voir, de lire ou d'entendre.
Nous laissons la parole à Adelle, la co-fondatrice des Filles Fattoush.
Quelle femme vous inspire le plus dans votre vie entrepreneuriale?
Ma teta (grand-maman) m'inspire beaucoup. Une femme forte, résiliente qui aime la vie et qui avait la joie de vivre. Elle a fondé une grande famille de 8 enfants et d'une vingtaine de petits-enfants. Elle a immigré au Canada dans sa cinquantaine, quel courage! Elle était organisée, ponctuelle, elle avait toujours une liste de tâches à faire dans sa journée, et des visites, tout comme une femme d'affaires! C'est comme si elle était entrepreneure par sa nature. Elle adorait réunir sa famille autour d'une table remplie. Elle m'inspire par sa personnalité, son amour pour la cuisine, son savoir-faire et sa joie. Elle a su nous transmettre une toutes ses belles qualités, et sa résilience.
Selon vous, quelle est la principale différence entre un entrepreneur et une entrepreneure?
C'est le grand défi pour une entrepreneure de trouver l'équilibre travail-famille. Parfois c'est vraiment difficile de tout jongler: être présente à la maison, aux activités des enfants, prendre le temps de cuisiner, avoir du temps pour soi, tout en excellant le rôle de femme d'affaires. C'est un réel défi!
Les Filles Fattoush en quelques mots.
Face aux troublants obstacles sociaux, culturels et économiques que doit affronter tout réfugié à son arrivée au Canada, les Filles Fattoush fournit aux nouvelles arrivantes syriennes une opportunité d’intégration significative: un vrai travail mettant à profit leur talent culinaire, qui leur permet d’engendrer un revenu tout en établissant un réseau social. Cet emploi constitue non seulement un premier pas vers une dignité retrouvée, mais il permet également aux femmes de communiquer entre elles et avec leurs clients; il en résulte donc un réel bienfait mutuel.
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